Des fleurs en eaux troubles

Juin 1909, région grenobloise. Les rivières charrient soudain des cadavres de jeunes danseuses. Qui sont-elles ? Quels sordides secrets renferme leur fin tragique ? Quel rapport entre ces scènes de danse macabres, des ouvriers un peu trop engagés, un riche gantier élu municipal et un aristocrate russe ?
Des cabarets aux salons feutrés en passant par de sombres ruelles, Hector Dumas, commissaire à la treizième brigade régionale de police mobile, est déterminé à percer les mystères de ce ballet funèbre et à faire tomber les masques avant la fin de la partition.

 

Valérie BRUN est diplômée d’Histoire. Depuis 2011, elle se consacre à l’écriture. Elle a publié plusieurs recueils de nouvelles et romans historiques riches en suspense, « Bleu horizon », « La lignée rompue », et plus récemment « Neige pourpre » (éditions Zonaires) primé meilleur roman au salon du livre d’Allevard 2023. Elle anime aussi des conférences au cours desquelles elle développe les thèmes abordés dans ses fictions et dispense des cours à l’université inter-communale du Grésivaudan (IUCG).

Des fleurs en eaux troubles, roman de Valérie BRUN, 262 pages, 22,00 € (+port) Frais de port réduit si expédition en point relais – faire la demande en MP sur contact(at)zonaires.com
ISBN : 979-10-94810-68-2 parution le 06 mai 2025




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2 comments

  1. Excellent livre! J’ai découvert Valérie sur un salon d’auteurs et j’ai acheté ce livre qui m’a tapé dans l’œil….et je n’ai pas été déçue! Une très bonne intrigue qui n’a rien à envier aux auteurs classiques. Le suspens est maintenu jusqu’à la fin, on est immergé dans le Grenoble à l’époque des Brigades du Tigre, vraiment je recommande!
    Ce livre m’a réconcilié avec le style des polards historiques.

  2. Deuxième incursion de Valérie Brun dans le monde du polar après l’excellent « Neige Pourpre ».
    Deux cours d’eau arrosent la ville de Grenoble. L’Isère entre en scène (de crime) dans un premier chapitre qui lance l’intrigue sur les chapeaux de roue avec une malle dérivant sur ses flots, rapidement rejoint par son affluent, le Drac, dont les berges réservent également son lot de mauvaises surprises en ce début de vingtième siècle.
    L’auteure, diplômée d’histoire, aime en effet faire remonter le temps à son lectorat, l’action de ce roman prenant place en 1909. Depuis deux ans, sous l’impulsion de Georges Clemenceau, la police nationale a entamé une véritable révolution pour se moderniser afin de faire face à l’organisation du banditisme. Des brigades régionales de police mobiles ont été créées, immortalisées sous l’appellation « Brigades du Tigre » par une célèbre série télé.
    Le commissaire Hector Dumas, qui dirige celle de Grenoble assisté des inspecteurs Arthus Morel, Gratien Michaud et Théo Sand, se trouve confronté à des homicides qui l’amènent à enquêter dans des milieux très divers, du plus populaire au très huppé, comme le révèle la quatrième de couverture.
    L’histoire policière est prenante. Suffisamment complexe – les suspects qui se succèdent et les rebondissements maintiennent dynamique et suspense jusqu’au dénouement final – il est néanmoins possible, ce qui est pour moi gage de qualité, de la suivre sans se perdre dans des méandres abscons et se faire des noeuds au cerveau.
    Les investigations des mousquetaires grenoblois sont bien rythmées, chacun des quatre apportant au long des enquêtes sa personnalité en plus de ses compétences (ne devenait pas mobilard n’importe qui).

    Des scènes plus légères s’intercalent entre celles directement liées aux meurtres. Elles permettent de découvrir avec plaisir, en plus de Roseline l’amie cachée du commissaire, des personnages ayant marqué cette période. Hommes politiques nationaux et régionaux – très connus, ou pas –, pionniers de cette nouvelle police, personnages de la société civile, dont la sulfureuse Colette, Louis Blériot et… Jean Samazeuilh, tennisman dont j’ai dû rechercher les exploits sur le Net. Sans oublier, détail croustillant, une certaine « pompe funèbre ».
    La région grenobloise de l’époque est décrite avec précision. Plus particulièrement l’industrie de la ganterie de luxe mondialement renommée, ainsi que les activités liées, les tanneries et teintureries fournissant une quantité importante d’emplois à la classe ouvrière.
    Un excellent polar historique qui tient toutes ses promesses, nous conviant à un beau voyage dans le temps, à la découverte des débuts de la police criminelle française.

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