Toi, ma p’tite folie

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« Toi, ma p’tite folie »

C’est toi ma p’tite folie

Toi ma p’tite folie

Mon p’tit grain de fantaisie

Toi qui boul’verses

Toi qui renverses

Tout ce qui était ma vie.

C’est ce que pourraient fredonner les protagonistes de ces nouvelles, s’ils ne savaient, chacun à leur manière, que la vie n’est pas une opérette et que bien des lendemains désenchantent plus qu’ils ne comblent d’allégresse. Heureusement pour eux, reste l’humour et, avec les moyens du bord, l’envie de vivre. Voici sept nouvelles douces ou amères, tendres ou cruelles…

 

Danielle Akakpo

À ses collègues et à sa hiérarchie, Danielle Akakpo avait annoncé dans son petit speech de départ à la retraite qu’après sa carrière bien remplie de cadre administratif, elle ferait tout pour aller au bout d’un de ses rêves : écrire. Mais toute autre chose que des notes de service, circulaires, rapports et comptes rendus en tout genre. Elle s’y est employée activement. Premières expériences sur le Net, puis participation à des ouvrages collectifs et publications de plusieurs romans et recueils de nouvelles. C’est à la nouvelle que va sa préférence

Toi, ma p’tite folie de Danielle Akakpo, 48 pages, 5,50 € (+ 1,80€ de frais de port)

Parution 25 juin 2015    ISBN 979-10-94810-01-9

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5 comments

  1. En 4ème de couverture de ce recueil de sept nouvelles paru chez Zonaires éditions, dans la collection Lapidaires, le lecteur est prévenu : « les lendemains désenchantent plus qu’ils ne comblent d’allégresse ». Danielle écrit à l’encre noire ou rouge, c’est triste ou ça saigne. On pense à Catherine Ringer et ses histoires d’amour qui finissent mal, en général.
    Quand les protagonistes ne se quittent pas, hommes ou femmes, ils se dégomment à coups de pelle ou de couteau. Imaginez un couple usé par trente années de vie commune, deux rails qui ont cheminé ensemble, si proches, et pourtant si loin l’un de l’autre, et dont l’un, soudain, aurait des velléités d’indépendance. Forcément, ça se déchire.
    La chanson de Ringer résume bien le problème : « Valérie s’ennuyait/Dans les bras de Nicolas/
    Mais Nicolas, celui-là/Ne le savait pas ». Histoire classique de rupture pour cause de décalage – plus rien à se dire, plus rien à faire ensemble – que Danielle pimente avec des épisodes de folie moins ordinaire et plus sanglante (« Saint-Valentin », « L’amour n’était pas dans la grange », « La porte bleue »).
    Dans ce recueil symphonique où les histoires se répondent et tissent la même toile, chacun tente avec « les moyens du bord » de rompre la monotonie de son existence. Une existence terne, la plupart des personnages sont un peu falots, surtout les hommes, et trop peu de moyens pour que le succès soit au rendez-vous (à propos de succès, je ne savais pas qu’il s’agissait aussi d’un gâteau). D’où cette impression de désespérance comme lorsque cette femme découvre que son amant chéri ne vaut pas mieux que son mari et qu’elle n’a pas plus d’avenir que de passé.
    On en apprécie d’autant mieux les nouvelles « rouges » où les comptes sont réglés de manière expéditive. De temps en temps, il faut savoir se faire respecter.
    On l’aura compris, « Toi, ma p’tite folie » se lit facilement. En début de recueil, Danielle cite Proust et Shakespeare. Je trouve que la citation du premier colle davantage au livre que celle du second, mais pour savoir pourquoi, il faudra le lire.
    Orcus

  2. « Le lendemain, une poubelle renversée m’empêchait de sortir de chez moi. Il n’y eut pas d’autres représailles et je retrouvai ma solitude. Mais croiser la vieille dans la cour avec son regard de sorcière chargé de reproches, dans ses baskets rouges qui ne me faisaient plus rire du tout, me devint peu à peu insupportable. Quant aux longues promenades dans la nature auxquelles j’avais désormais tout loisir de m’adonner et au cours desquelles je ne rencontrais que de paisibles …troupeaux, elles étaient loin de m’apporter l’apaisement tant désiré. »
    Passage d’une des nouvelles « La porte bleue », extraite du recueil Toi, ma p’tite folie de Danielle Akakpo, éditions Zonaires. Si vous aimez l’humour noir, alors lisez ce recueil, vous ne serez pas déçu. Tout tourne autour de l’amour, du désamour, de la recherche du bonheur et chaque histoire est racontée avec un sens très juste du détail. Les personnages sont extrêmement bien campés, et la fin toujours théâtrale, inattendue. Danielle Akakpo est une auteure à suivre. Le seule défaut du recueil, c’est sa longueur : trop court, mais c’est la collection qui veut ça. Alors, rien à dire qu’à espérer la publication d’un autre recueil plus long. Bravo Danielle !

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