La Pluie de l’aube

Couv pluie de l'aube recto

 

Un recueil de nouvelles à lire comme un roman : chaque personnage est mis en relief par sa propre histoire dont la substance s’incruste dans une mosaïque. Celle-ci expose la vie de quatre générations de Chinois qui racontent l’histoire de la Chine moderne ; le destin de chacun d’entre eux est lié à la France.

Préface de Françoise Guérin

Lire : Préface La pluie de l’aube par Françoise Guérin

Guan Jian sur RCF : extrait à écouter

L'invité%20littéraire.pngCliquer sur le lien pour écouter l’entretien :
Guan Jian est l’invitée de Patricia Martin sur France Inter

Photo Guan Jian b

Après La clé de mes songes (roman, L’Harmattan, 2012), GUAN Jian poursuit sa navigation entre Asie et Europe, entre présent et passé, entre douleur et bonheur, entre réel et imaginaire, entre dégustation de la vie et méditation sur la mort … Dans ses livres précédents, elle s’est surtout inspirée de son propre parcours, qu’elle nomme « ma mine d’or », alors que dans La pluie de l’aube, son regard se fixe davantage sur l’Autre, sur le monde qui l’entoure.

« Écrire, c’est rendre nos vies éternellement belles », dit GUAN Jian. Écrire en français, cette langue qui n’est pas sa langue maternelle, c’est plonger dans un océan pour apprendre à nager, un joyeux plongeon dans l’incertitude.

 

Du même auteur :

La clé de mes songesroman, L’Harmattan, 2011

Je suis une petite barqueessai, Jiangnan (Chine, Hangzhou) 2008

Rêve à l’intérieur des rêves, roman, Jiangnan (Chine, Hangzhou), 2007

Vivre cachée en France, nouvelles, Maison des écrivains (Chine, Beijing), 2006

Traduction :

Les trois portes de Han Han, roman, J.C Lattès, 2004

 

La pluie de l’aube de Guan Jian, 126 p. 13,50€ + port 3,90 €
Parution le 12 avril 2016 ISBN : 979-10-94810-06-4

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11 comments

  1. Ce qui nous captive, c’est une écriture des sensations, le chaud et le froid, le sec et l’humide, le souffle de l’air sur le visage, le goût et l’odeur du thé au jasmin, la puanteur des corps privés d’hygiène des détenus, le goût du sucre, le goût des différents chocolats, « une lumière dorée et sa chaleur », la pénombre, «parfum de rose, chant céleste, douceur de soie, arôme de thé vert… »
    L’Histoire, se grave dans le corps de chacun, chacun vit et revit l’Histoire et sa propre histoire dans son corps, dans les sensations de son corps, dans les souffrances de son corps.
    Le livre suit la chronologie des événements historiques, mais le fil conducteur qui relie l’auteure et ses personnages, c’est le vécu sensoriel, plaque gravée par l’Histoire et par l’histoire de chacun, que chacun porte en lui.
    C’est la « mémoire du corps » qui nous prend « aux tripes » et nous entraîne dans la lecture, qui nous immerge dans le livre.

    Albert Helly,Enseignant voyageur, animateur de la rubrique « Arts et Lettres » du forum internet « Chine et Francophonie », basé à Pékin, 5400 membres en Chine, France, Belgique, Canada, Afrique.
    http://chinefrancophonie.ning.com/arts-et-lettres/la-pluie-de-l-aube-guan-jian-zonaires-ditions-avril-2016

  2. J’ai lu d’une traite avec grande émotion « La pluie de l’aube »
    J’aime beaucoup l’âme chinoise des Anciens que Guan Jian restitue à merveille.
    Un livre exquisément construit mais les thèmes déjà évoqués par Mo Yan s’inscrivent dans une histoire familiale bousculée par les exils et les persécutions. Que de désespoirs et cependant quelle ardeur à vivre !
    Guan Jian nous a fait un beau cadeau. Nulle amertume, juste un regard perplexe sur la Chine contemporaine.
    Nul discours mais une méditation tranquille sur les faits de l’Histoire. Et pourtant !!!
    Une écriture parfaitement adaptée aux divers aspects du récit. Poésie constante, ce léger souffle associé au jasmin, au thé vert, au chant des âmes torturées et toujours renaissantes.

  3. Ecrire dans une langue qui n’est pas la mienne, c’est avant tout un défi. Si j’ai réussi à toucher aux cordes de vos sensibilités et y produire quelques notes d’émotion … ça vaut la peine !
    Guan Jian

  4. les délicats portraits de Guan Jian m’ont touchée par leur poésie et leur force d’âme. Il en faut dans cette Chine du début du siècle que certains ont quittée pour revenir ensuite, à leurs risques et périls.
    On s’attache à ces vies que l’auteur nous décrit avec finesse, lucidité et sensibilité, on sourit aux lettres d’un frère à sa soeur, on devine entre les lignes la tendresse qui les lie.
    Comme l’écrit Marie Thérèse Jacquet, l’amertume est absente de ces récits en fragments. Ne reste que l’envie de vivre en préservant l’harmonie entre le Yin et le Yang, comme le conseille le père de Shan Shan.
    Cette Pluie de l’aube m’a procuré d’excellents moments de lecture. Merci à vous, Guan Jian.

  5. Je viens de terminer “La Pluie de l’aube” de Guan Jian. Un conseil : ne rater pas ce livre dont l’écriture fluide et lumineuse vous éclaire sur un monde lointain dont on ne retient souventque les clichés rabâchés par les médias. Le volume, court mais dense, se présente comme un recueil de nouvelles mais je l’ai plutôt considéré comme un roman où se croisent des personnages dont l’intimité est bouleversée par des conditions politiques qui les dépassent mais dont elles sont aussi partie prenante. Destin contrariés, personnages martyrisés qui continuent à rêver, à lutter etc… Un beau roman!

    1. Oui, vous avez raison, c’est un recueil de nouvelles à lire comme un roman, ou bien un roman à lire comme un recueil de nouvelles …

  6. Un livre comme on aimerait en lire souvent tant il frappe par son originalité. A la fois, recueil de nouvelles et roman, concentré d’émotions et mine de renseignements.
    Un style tout à la fois simple et poétique. Merci pour cette découverte et ces moments de douleur et de bonheur partagés.

    1. Un mot revient souvent : émotion. Tant mieux !
      Dire beaucoup de choses avec peu de mots, c’est une épreuve difficile. Quand un auteur est sincère, les mots sortent de son âme, il ne fait que transcrire ses propres émotions sans chercher à les fabriquer.
      Merci d’avoir su partager les miennes !

  7. “Je pense souvent à ce vieux dicton : “Un homme se déplace pour rester vivant, un arbre ne se déplace pas pour rester vivant.” Et moi, je ne suis qu’un vieil arbre, j’évite de me déplacer.”

    Comme Guan Jian le rappelle “Depuis la dynastie Tang, les Chinois voyagent. Partir loin de chez eux ne leur fait pas peur, ils savent s’adapter à toutes les situations et trouver leur place à l’étranger. “C’est donc l’histoire d’une famille dont certains membres vont s’installer en France en 1921, avant de retourner au pays natal, en pleine Révolution. Quatre générations du début du XXème siècle à nos jours, dont l’histoire s’articule en neuf nouvelles, pour suivre l’évolution d’un pays qui se réinvente sans cesse.
    De Yang Shan Shan, la première femme chinoise à obtenir son diplôme de docteur en médecine à Paris, rentrée en Chine pour aider au développement de son pays mais qui sera broyée par la Révolution culturelle, au grand- -père qui soliloque ou bien encore à Julien, devenu un fantôme se berçant à longueur de temps, nombreux sont les personnages à avoir souffert. Mais, chacun d’entre eux à sa façon, soit par la poésie, soit par un humour discret, parvient à faire un pas de côté et si la mort est présente, c’est toujours de manière discrète.
    Il y a beaucoup de délicatesse et de pudeur dans ces textes courts mais puissants et chacun des membres de cette famille nous devient vite familier.
    Guan Jian, en 123 pages sensibles, réussit un tour de force : raconter une saga qu’on n’oubliera pas de sitôt.

  8. Ce roman (pour moi aussi, il s’agit davantage d’un roman que d’un recueil de nouvelles) m’a profondément marquée. L’écriture est délicate et le roman, puissant. Le destin de chacun des personnages est intimement lié à l’Histoire de la Chine et chaque vie est comme un rêve brisé … Force et fragilité, résistance et désespoir se mêlent dans ce récit poignant que je vous conseille de lire, si ce n’est pas déjà fait …

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