Un automne en août

 

Ce roman est une fiction qui aurait pu se passer dans les années 60. Robert, ouvrier agricole de vingt-deux ans, raconte son village, sa famille, son travail, ses amours. Survient un événement cosmique. Un nuage météorique frappe la planète et les conséquences de ce phénomène, apparemment anodin, évoluent aussi lentement que s’écoule la vie paysanne. Le mal s’étend comme la gangrène dans un membre malade. Et puis, tout s’accélère pour finalement tourner au cauchemar.

On l’aura compris. Cette œuvre est une allégorie sur les réactions de l’humain face à une catastrophe qui le dépasse : la solidarité dans les microcosmes communautaires, la rapacité des profiteurs, le sauve-qui-peut et le repli sur soi…

 

 

Après une carrière de mathématicien à l’Université de Rouen, Jean Calbrix se consacre depuis une quinzaine d’années à l’écriture. Poète à l’honneur dans de nombreux festivals, nouvelliste édité dans les célèbres revues Harfang, Sol’Air, Salgimondis, l’Encrier Renversé, il a également publié une série de douze romans policiers aux éditions Charles Corlet.

Un automne en août, un roman de Jean Calbrix chez Zonaires éditions, 300 pages, 18€ (+frais de port 5,20€)   ISBN 978-2-9543796-2-3

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Paris Normandie 1er décembre 2013

25 comments

  1. Impressionnant ! Jean Calbrix est connu pour ses polars aux multiples facettes, il nous entraîne ici dans un faux roman de terroir d’une noirceur absolue. Du haut de gamme pour la rentrée littéraire !

  2. Je suis en train de le lire…en pointillé, malheureusement. Moi aussi, dans les années 50-60 j’ai eu l’occasion d’aider aux foins et à la moisson. Je retrouve pas mal de sensations et de visions oubliées.Mais je ne suis qu’au début.

    1. Très heureux, Elisabeth, que mon roman évoque des souvenirs pour vous. Il y avait la moisson, mais aussi le ramassage des pommes de terre. On avait les reins en compote, mais très heureux de s’être fait quelques sous. Merci à vous.

      1. J’ai terminé votre livre hier soir .Quel engrenage! Mais ce n’est,hélas, pas invraisemblable. La pénurie engendre vite des accapareurs et des profiteurs.

  3. C’est exactement comme vous dites Monsieur CALBRIX, on est heureux d’être en vie à la fin de la lecture.Tant de situations de par le passé ou le présent quelque part dans le monde peuvent ressembler à celles qui sont décrites.J’ajouterais que le manque, la pénurie et le désert affectifs devraient nous faire apprécier ce que nous sommes, ce que nous avons et ceux qui sont à côté de nous, au présent et non au futur.Les situations de tension extrêmes font souvent ressortir chez l’être humain des archaïsmes pour le meilleur et pour le pire. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman c’est qu’au début cela paraît si léger que je me suis demandé si cela valait la peine de continuer, puis le sillon se creuse et on ne se désembourbe pas.

    1. Vous avez mis le doigt, Gilles, sur un de mes problèmes quand j’ai rédigé ce livre. J’ai voulu exprimer la lenteur de la vie champêtre (en parallèle avec la lenteur de l’évolution de la calamité qui s’est abattue sur la planète). Jai énormment souffert car mon stylo piaffait d’impatience. Alors, quand je suis arrivé enfin à la dans la seconde partie, je l’ai laissé se défouler. Merci pour votre très judicieux commentaire.

  4. Avis aux acheteurs des cinquante premiers exemplaires de mon livre. Tout achat, suivi d’un commentaire sur ce blog, donnera droit à un de mes polars, dédicacé, gratuit, à me réclamer par message électronique à l’adresse suivante jean.calbrix@free.fr.
    Pour les suivants, ils vous seront proposés à mi-tarif (6 euros)

  5. Ce roman de Jean Calbrix me fait penser à La Route de Mc Carthy. Calbrix évoque une mort végétale qui prend les êtres dans sa spirale. Ca commence gentiment mais au fil des pages la menace se précise et se met à peser sur les personnages. On ne lâche pas l’affaire jusqu’au dénouement, noir lui aussi. Excellent moment de lecture qui sort des sentiers battus du polar classique.

    1. Merci, Désirée, pour ce très sympathique commentaire qui me dit que Patrick a eu raison de le publier car dans son tiroir, il commençait à sentir la naphtaline (pas Patrick, le bouquin m’enfin !)

  6. Bonjour ,
    J’ai moi aussi une lecture en pointillé, aux rythme des trains, mais il est particulièrement intéressant d’avoir un tel décalage entre le monde qui m’entoure et ce que je lis ! Désirée a songé à la Route ( quel magnifique compliment tellement ce roman est envoutant). De mon côté, j’ai écouté il y a quelques jours une fiction radio de Lovecraft – La couleur venue du ciel – et je retrouve d’une certaine manière une ambiance identique. Il me reste à rejoindre les pointillés pour garder le fil jusqu’à la fin.

    1. Merci Jordy, pour cette lecture en pointillé. Preuve qu’une lecture peut être un bon intermède dans le quotidien. J’attends avec impatience “Rendez-vous après la fin du monde” où le fin du fin, c’est la fin de la fin.

  7. J’ai aimé tes polars et surtout, tes textes courts (Poèmes, nouvelles humoristiques et /ou grinçantes), Jean, et je découvre ici une nouvelle facette de ton talent. Je n’ai pas pu lâcher ton livre avant de l’avoir terminé (tant pis pour les tâches ménagères bâclées ;-) Tes descriptions sont pittoresque dans le sens noble du mot et le microcosme campagnard est fort bien rendu avec l’ambiance des petites places lieu de rendez-vous des gens avant l’arrivée déshumanisante de la TV… Les faiblesses de tes protagonistes sonnent vrai même si elles sont parfois dérangeantes, et le suspense de certaines situations est intenable… A quand la transposition de ton roman au cinéma? En tout cas, merci!

  8. Mélangeant poésie sur fond d’Apocalypse, ce roman nous fait partager les émotions des protagonistes : on les vit, angoisses et espoirs réunis mais je ne dois pas en dévoiler davantage… A lire assurément !

    1. Merci pour ton sympathique message Stéph.
      Je t’offre ce sonnet qui décrit les affres par lesquelles passe le poète.

      Xylocope

      Ah ! qui dira l’angoisse aux noirceurs de vitrain
      Du poète émotif devant la page blanche ?
      L’idée est là, c’est sûr, mais rien ne se déclenche.
      Il est comme une gare orpheline d’un train.

      Et puis vient une ligne, une rime, un quatrain.
      La page se recouvre et c’est déjà dimanche.
      Mais voilà que son vers boitille et se déhanche,
      Bloquant net son allant et tout son bel entrain.

      Il chiffonne la page et de nouveau s’élance,
      Il griffonne une phrase, et c’est encor malchance.
      Son stylo le trahit, pauvre vieux aux abois.

      Et soudain sous sa plume, il ressent la caresse
      D’un insecte or et noir sourdant du sombre bois ;
      Ô, qui saura conter son bel instant d’ivresse !

      Bises

  9. Bravo, monsieur Calbrix.Deux héros attachants, Gaston l’épagneul rassurant, qu’on aimerait avoir pour ami, et Robert, l’espiègle qui ne manque ni de répartie ni de réflexion. Un monde à la fois familier et un peu désuet où il faisait bon vivre jusqu’à ce jour où Dame Nature s’emploie à démontrer que la bêtise des hommes associée à leur égoïsme n’est jamais qu’assoupie et toujours prête à renaître sous les cendres de la civilisation… Glaçant!

    1. Merci, Sophie. Votre commentaire m’honnore d’autant plus que vous avez l’immense talent de ravir le lecteur en développant un bel humour dans, entre autres, de délicieux pastiches poétiques.

      A propos d’un automne en août : prenons garde, il y a chez certaines gens un soudard qui sommeille :

      Les soudards (rondel)

      Ils ont surgi, bardés de fer
      Au bout de la plaine endormie.
      Tu vis fondre sur toi l’enfer,
      Ils ont surgi, bardés de fer.

      Sur le chemin de mâchefer,
      T’ont violée, oh ! douce mie !
      Sont repartis, bardés de fer
      Au bout de la plaine endormie.

      N’hésitez pas à m’envoyer votre adresse pour que je vous fasse parvenir un de mes romans policiers.
      jean.calbrix@free.fr

  10. La langue française est bourrée de chausse-trapes : honneur et honorer ! De quoi être plein de haine !

    A ceux qui n’ont pas encore réclamé leur polar : Michel Ravier, Elisabeth Letutour, Jordy Grosborne, Sophie Etienbled-Malo…,
    ne soyez pas timides, envoyez-moi un e-mail.

  11. ça commence comme un roman du terroir, on s’y sent bien, on s’y installe, et on se retrouve dans un Village français et le piège se referme, sur nous comme sur les personnages. On étouffe, on vaudrait sortir mais on continue, on souhaiterait que ce ne soit qu’un cauchemar et en même temps on sait qu’il s’agit d’une réalité plus réelle que la nôtre et qui ne nous lâchera plus jusqu’à la dernière page et au-delà.
    J’avais lu ce livre il y a qq années, je m’en souviens encore.

  12. Le roman est ample, puissant et inspiré. Il m’a souvent fait penser à Ravages de René Barjavel. Son pessimisme est assumé et pourtant la vie pourrait être douce à ceux qui aiment le travail de la terre et qui vivent de simples, profondes et sincères
    histoires d’amour. La descente aux enfers, inéluctable, confine par sa noirceur et sa violence au fantastique. Le roman avant l’hallucination de l’effondrement final est aussi un roman d’aventure qui embarque et passionne le lecteur par son suspense, par l’espoir que l’on se surprend à nourrir, discrètement, malgré tout, au fond de soi. La fin du roman est superbe. Une belle lecture, un grand roman…

  13. Jean Calbrix ose tout. Son Automne commence comme un remake de Giono qui se chanterait sur l’air de “A bicyclette avec Paulette et puis tout se détraque. Les commentateurs qui m’ont précédée évoquent à raison Barjavel et Mac Cormack. Je m’en voudrais de spoiler davantage le suspens.

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