Couleur vert pivoine

 

Amandine, contrainte de travailler sur une ligne de production, rêvait parfois de campagne, souvent d’un compagnon de route. Elle profita d’un accident fort louche pour entrainer Milo dans sa tanière. Le trentenaire, féru d’humour noir, cultivait les zones d’ombre, mais ne tombait dans aucun panneau.

Pourtant, ce soir il saigne sur le canapé d’Amandine et les parents de la jeune femme en connaissent les causes.

 

Dominique Theurz est auteure de nouvelles. Mais sa plume aigre-douce se pose et gratte là où l’aventureuse écriture décide de l’inviter. Couleur vert pivoine est son premier roman.

En écoute : un extrait lu par l’auteure

Couleur vert pivoine de Dominique Theurz, roman, 124 pages, 13,50 € + 4,00 € de frais de port. ISBN N° 979-10-94810-32-3  Parution le 19 février 2021

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8 comments

  1. Un roman fort et original, porté par l’écriture précise, élégante et aérienne de l’auteure.
    Un personnage auquel on s’attache tout du long, une histoire d’autant plus bouleversante qu’elle est menée avec une énergie vivifiante, une légèreté jubilatoire, où la plainte n’a pas sa place.
    Un contraste entre le sujet et la manière qui suscite une émotion durable et dans l’art délicat duquel Dominique excelle.

  2. ‘avais déjà adoré par le recueil de nouvelles “Aigre-douce”, car l’écriture de l’auteur m’avait complètement subjuguée.
    Donc quand Dominique me demande de découvrir son court roman, je dis oui de suite, pas la peine de réfléchir.
    Amandine travaille à la chaîne dans une usine. Elle rêve d’avoir un amoureux et parfois de partir vivre à la campagne.
    En allant à un rendez-vous médical, elle renverse avec son scooter, un jeune homme.
    Et là….
    Lu en une soirée.
    Je me suis encore laissé emporter par l’écriture de l’auteure. J’adore vraiment la façon donc Dominique écrit, il y a un petit, je ne sais quoi qui fait la différence !
    Quand je lis une phrase, je m’attends à voir un mot précis et là s’en ai un autre qui apparaît, oui, c’est ça, c’est une écriture sucrée-salée, avec de l’ humour, les mots se mêlent, s’emmêlent,se croisent, et pourtant, ils vont bien ensemble…
    Pour comprendre ce que je veux dire, il faut vraiment lire cette auteure pour vous rendre compte de son écriture qui lui est propre.
    Je n’ai qu’un petit regret pour “Couleur pivoine “, c’était un peu court à mon avis, car je n’avais pas envie de quitter Amandine et Milo..
    Plusieurs fois, je me suis mise à la place d’Amandine et cela m’a fait sourire, j’avais les mêmes réflexions qu’elle, je me posais les mêmes questions.
    Au cours de ma lecture, plusieurs fins sont venues dans ma tête, et pourtant la fin, je ne l’ai pas trouvé.
    Je vous dis que j’ai aimé ce roman malgré qu’il soit court.
    L’histoire, je vous laisse la découvrir par vous-même.
    Dominique, je te dis simplement et sincèrement, ne change rien dans ta manière d’écrire, elle m’enchante et emporte au plus près de tes personnages.
    Je vous conseille fortement de découvrir cette auteure. En commençant par son recueil.
    À découvrir rapidement

  3. Elle s’appelle Amandine, depuis l’enfance elle manifeste un caractère bien trempé, prend ses décisions souvent contraires aux vœux de sa mère. De père, il n’y en a pas. A trente ans, elle a un boulot inintéressant mais il faut bien manger tous les jours. Elle n’a pas de compagnon, sinon des conquêtes d’un soir ou de quelques jours. Ce qui ne l’empêche pas de rêver à un avenir différent, meilleur dans tous les domaines.
    Et voilà que le hasard met sur sa route Milo qu’elle installe chez elle, avec qui elle voyage. En dépit de sa part de mystère, Il pourrait faire l’affaire, Milo. Las, l’histoire se gâte au fil du voyage et à la fin de celui-ci lorsque la demoiselle découvre qu’elle a été le jouet d’une machination. Une découverte qui laisse le lecteur pantois ! On aime le personnage principal, Amandine, qui, en dépit de son caractère volontaire, laisse parfois transparaître tendresse et fragilité.
    Une histoire originale servie par un style solide, varié, qui sait parfaitement s’adapter aux états d’âme ou situations des personnages.

  4. Roman surprenant jusqu’aux dernières pages, et sa chute… sa plongée… et cette écriture drôle, ciselée, rythmée, sans pitié… à suivre !

  5. Avec “Couleur vert pivoine”, premier roman de Dominique Theurz, je découvre un style inimitable, une plume aigre-douce – acide et sucrée, c’est exactement ça !
    C’est un livre drôle, grinçant et noir, parfois très noir, avec aussi de l’auto-dérision : “Les quatre pneus de ma voiture concurrençaient les soufflés au fromage de feu ma grand-mère. Plats de chez à plat.” Ils ne sont qu’à plat mais ils auraient pu être déjantés, tant l’autrice nous entraîne dans une histoire loufoque – alors qu’elle ne l’est pas. Ses fulgurances, qui nous attendent à chaque coin de phrase, font de la lecture un vrai régal jubilatoire. Son arme, ce sont les mots dont elle sait jouer, les quiproquos dont elle sait user.
    Jusqu’au dénouement, on ne s’ennuie pas, c’est vivant, c’est rythmé et c’est agréable. L’écriture est tout sauf apathique, mêlée d’intelligence et de folie douce.
    C’est une histoire simple, finalement, mais Dominique Theurz a l’art de mettre ses personnages en situation et je suis prêt à parier que d’autres livres suivront – dans le même style, j’espère !

  6. J’ai retrouvé avec plaisir la plume si caractéristique de Dominique Theurz. Je ne sais comment l’expliquer mais quand on ouvre l’un de ses livres, on sait que c’est cette autrice. Elle a ce talent de placer le mot juste au bon endroit, d’écrire avec humour sans donner l’impression d’en faire des tonnes, les mots se mêlent ensemble et donnent une impression de poésie au fil des pages.
    Le seul regret pour Couleur vert pivoine c’est la longueur. On est tellement bien en compagnie de Milo et Amandine que l’on ne veut pas les quitter ! Néanmoins, je n’ai pas été sur ma faim concernant l’intrigue, juste que je me suis trop attachée aux personnages.
    Couleur vert pivoine est un premier roman très réussi. A découvrir.

  7. Mon boulot consiste avant tout à lire des manuscrits et à emmerder des auteurs. J’aime bien.
    Mais ce métier a un gros problème : j’ai perdu le plaisir de la lecture. Quand je lis, au lieu de me régaler de l’histoire et du style, je cherche toujours la petite bête. Une mouche, mettons. Et quand je la chope…
    Tellement je connais pas Dominique Theurz, au début je croyais que c’était un monsieur.
    Je viens de terminer son bouquin : « Couleur vert pivoine ». Avant de l’ouvrir je me suis fait cette réflexion : « vert pivoine », c’est une couleur. Donc, le titre : « Couleur vert pivoine » constitue un pléonasme.
    C’est chiant, hein, cette manie ?
    Puis, quand je l’ai entamé, je me suis dit : « Ha, la narration est interne ! Ça, j’aime bien. » Et, dans la foulée : « Putain, c’est au passé simple… ça va pas du tout avec une narration interne : plus personne ne parle au passé simple… »
    Ouais, je sais, ça me saoule aussi, ce genre de réflexion.
    Hé bon, j’ai continué en essayant d’étouffer les commentaires du con de moi. J’ai pas eu besoin de forcer : j’ai fermé ma grande bouche petit à petit, parce que le style pétille de partout et que l’histoire est intrigante. Le personnage principal… cette envie de lui coller des baffes en lui disant : « Mais tu vois pas qui y’a un souci, bordel !? T’es en train de te faire manipuler et tu dis rien ! Réagis ! »
    C’est bon signe, quand un personnage a suffisamment de consistance pour énerver le lecteur… J’ai plus lâché le bouquin, je l’ai lu d’une traite et me suis fait retourner comme une crêpe et comme de juste, à la fin.
    « Couleur vert pivoine », un super bouquin énervant aux Éditions Zonaires,

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