Embrassades et simagrées

 

« Avec Serge Cazenave-Sarkis, on découvre une vision du monde qu’on qualifiera de délicieusement trouble. De nouvelles en nouvelles, il creuse son univers, approfondit ses thèmes ou ses obsessions et poursuit, mine de rien, une quête de la « comédie humaine ». Au cœur de ses histoires, tout gravite souvent autour de personnages en apparence banals, fades, « Monsieur et Madame tout le monde » mais que l’on découvre comme des êtres perdus, des marginaux, des égarés, des cabossés de la vie. Toutes sortes d’affects surgissent alors en nous, amusement, émotion, empathie, étonnement, voire effarement. »                           Extrait de la préface de Charles Duttine

 Cette nouvelle édition augmentée de “Embrassades et simagrées” est réalisée en coproduction ZONAIRES éditions et VOXeBOOK éditions.  La version papier comme la version audio (Format CD audio MP3 ou Format clé USB audio MP3 ) est proposée au tarif de 11 € (+port). Il est possible de commander les 2 versions ensemble ou séparément. Le pack comprenant les 2 versions est proposé à 20 € (+port)

Serge Cazenave-Sarkis,

Enfance nomade. À 16 ans rejoint Paris pour s’unir aux manifestations de mai 68. Il occupe l’université Paris-Sorbonne, rencontre le chanteur Evariste (participe à l’enregistrement du premier disque en autogestion) et crée, avec le chanteur Renaud, le « comité Gavroche ». Artisan d’Art Millésimé « Atelier d’Art de France ». Créateur de nombreux sujets pour le concours des « Meilleurs Apprentis de France ». 2013, cesse ses activités artisanales pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Écrit entre Berry et l’Île de Noirmoutier. Très solitaire, se définit comme un libertaire qui aime l’idée de société.

En écoute : “Une mélancolie joyeuse” préface de Charles Duttine lue par Audrey Meyer

Embrassades et simagrées de Serge Cazenave-Sarkis, 84 pages, 11 €, (4,00 € frais de port) parution le 21 septembre 2021.

ISBN N° 979-10-94810-37-8

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5 comments

  1. Une fois de plus Serge nous emmène avec des petites histoires d’apparence toutes gentilles dans les méandres du plus vilain qui est dans nous. Que ce soit les voisins qui ne veulent plus de Fred un peu marginal, surtout qui a fait de la prison (faire-valoir), que ce soit le petit garçon qui n’a pas été désiré (le philosophe et le bulot) et puis et puis …
    Avec humour mais sans concession, il passe en revue nos bassesses, nos lâchetés, nos petits et grands défauts tout cela sans « vague » …
    J’ai adoré ces nouvelles comme j’ai toujours aimé ce qu’écrivait Serge Cazenave. Peut-être une petite affection supplémentaire pour « faire-valoir » ?
    Continue à nous enchanter avec tes mots choisis, cette dentelle littéraire que sont tes écrits.
    Bravo à toi.

  2. Des personnages hauts en part sombre.
    Leurs frappantes logiques divulguées.
    Une écriture précise.
    Des constructions fort soignées.
    La palette émotionnelle s’en souvient !
    Un régal !

  3. Première de couverture par Patrick L’Ecolier. Pour comparer l’écriture d’un roman à celle d’une nouvelle Charles Duttine s’y entend et cela suffirait à faire une belle chronique des écrits de Serge Cazenave-Sarkis porte-voix de ceux qui n’ont pas d’yeux. M’est venue cette pensée qu’un roman peut être comparé à un bon repas populaire de l’apéro au dijo avec tout un tas d’ingrédients plus ou moins raffinés en fonction du nombre d’astres sur la devanture et qu’une nouvelle serait plutôt du genre menu gastro-astronomique avec rien que des produits de saisons cultivés à portée de main mélangés avec des épices rares venus du bout du monde et dont chaque once apporte un parfum, une odeur, une couleur détectables entre tous tant l’attention apportée à leur dressage – comme les animaux de cirque de compétition d’aide aux mal-non-voyants (nous y revenons…) – est méticuleux, extraordinaire, fantastique, amoureux et artistique dans le désordre de l’ordre…. J’aime beaucoup ces écrits qui ne disent pas où ils veulent aller et qui maintiennent le mystère jusqu’à la fin. De circonvolutions en chausse-trappes, en périphrases et autres contournements, les nouvelles de Serge diffusent des messages, infusent des caractères et jouent avec les espaces pour créer un sentiment trouble de déjà vu, déjà perçu et de déjà connu. Rien n’est simple et tout n’est pas compliqué il suffit d’agripper le fil d’ariane qui nous mène à la sortie comme une nouvelle qui nous conduit à une réflexion intime. Je me suis régalé a suivre ces chemins tortueux et dangereux qui chaque fois me poussaient plus avant vers la nouvelle suivante, jusqu’à la fin qui me laissa essoufflé devant le vide de la nouvelle à inventer.

  4. La nouvelle est un genre difficile, exigeant. Un mot, une virgule, mal placés, un dialogue qui sonne faux et voilà le frêle édifice littéraire qui s’écroule. La nouvelle ne supporte rien : une poussière d’adjectif ou une goutte adverbiale en trop et la voici qui tourne le dos, et s’enfuit à grands pas, laissant le lecteur pantois, puis désarçonné. Serge Cazenave-Sarkis, non sans élégance, évite tous ces écueils. Ces sept nouvelles nous ensorcellent, nous envoûtent, nous intriguent, nous enchantent. La première, éponyme, « Embrassades et simagrées », distille le point de vue d’un enfant, intrigué par l’attitude de parents hors-norme et bien peu responsables. « Je l’aimais, moi, notre marginalité, même, si elle était due à notre situation la plupart du temps délictueuse… » finit-il par admettre. « Une maladie de trop » analyse les vices d’un pervers narcissique. « Acte manqué » scrute les angoisses d’un enfant qui se sent menacé par ses proches. Tout est suggéré et trouble dans les nouvelles de Serge Cazenave-Sarkis. Très réussi.
    Philippe Lacoche, journaliste, Courrier Picard

  5. Des instantanés de vie, capturés dans une langue dont la douceur enveloppante est souvent secrètement vinaigrée d’une cruauté lucide. Des textes qui se lisent – et surtout se ressentent – pour s’émouvoir de pauvres hères bringuebalés par des existences qui n’avancent pas droit… Et pour (re)découvrir les talents de conteur de Serge Cazenave-Sarkis !

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